La rubéole : une maladie à prendre au sérieux

Mots-clés :  Vaccins, Fièvre, Grossesse

02/09/2010

Si la rubéole reste une maladie bénigne pour les enfants, son virus peut avoir des conséquences dramatiques sur la femme enceinte, avec des risques d’anomalies congénitales, chez le nouveau-né. Seule la vaccination permet de se protéger. Et d’éradiquer, un jour, cette maladie…

 

Vous avez dit rubéole ?

Extrêmement contagieuse, la rubéole est une infection virale (rubivirus) qui passe souvent inaperçue chez les petits. Survenant en général chez l’enfant de 5 à 9 ans, elle se transmet par voie respiratoire ou par le placenta chez la femme enceinte.

 

Quels sont ses symptômes ?

Difficile à diagnostiquer, la rubéole passe souvent inaperçue. Il apparaît parfois une légère éruption cutanée, démarrant en général derrière les oreilles. Puis les petites taches rosées vont se répandre sur le visage et sur le corps, en 24 heures. La fièvre reste modérée (< 38°5), avec parfois, une augmentation des ganglions lymphatiques de chaque côté du cou. Les manifestations disparaissent spontanément en 3 ou 4 jours.

 

Pourquoi la rubéole n’est-elle pas si bénigne ?

Souvent contractée pendant l’enfance, la rubéole peut avoir de lourdes conséquences chez la femme enceinte, qui la contracterait au cours de sa grossesse, notamment pendant les 3 premiers mois. Les nouveaux-nés contaminés in utero présentent de graves anomalies congénitales : cataracte, surdité, malformations cardiaques…

 

Quels traitements ?

Comme la plupart des affections virales, il n’y a pas de traitement particulier. Cependant, devant toute suspicion de rubéole, il convient de prévenir vos proches, ainsi que les structures collectives (école, crèche, accueil de loisirs…). Si votre enfant a contracté la rubéole, il est préférable qu’il ne côtoie pas de femmes enceintes ou susceptibles de l’être…

 

L’intérêt d’une vaccination systématique

La vaccination contre la rubéole a été généralisée dans les années 70 en France, pour les filles pré-pubères (11 et 13 ans) et les femmes en âge de procréer, avant d’être proposée aux enfants de 12 à 24 mois en 1986, avec le vaccin ROR. Cette vaccination systématique a permis une nette diminution d’atteintes foetales chez les femmes enceintes. Toutefois, cette maladie n’est toujours pas éradiquée sur notre territoire, provoquant chaque année des naissances prématurées, des avortements et des malformations congénitales.

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