Remettre les pendules à l'heure de l'école !

Mots-clés :  Horloge interne

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Votre enfant semble fatigué ? Il a du mal à reprendre le chemin de l'école, bon pied, bon oeil ? Remettez son horloge biologique à l'heure, grâce à ces conseils, de bon sens... Et n'oubliez pas, faute d'attention et de concentration, votre enfant risque d'avoir du mal à apprendre et à retenir ses leçons...

 

- Le maximum de régularité est à préconiser tant dans la journée, pour le sommeil, les repas, les activités que dans la semaine. Il faut également s’adapter à l’âge de l’enfant.

- Pour les petits, en particulier en maternelle et élémentaire, il faut savoir être ferme et faire preuve de bon sens. A cet âge, c’est la parole du parent qui doit faire la règle à la maison et non l’inverse comme c’est parfois le cas.

- Entre 3 et 5 ans, des phobies apparaissent couramment (peur du noir, des voleurs, des monstres) et peuvent être sources de difficultés d’endormissement. Il importe que les parents aient assez de souplesse et d’autorité pour rassurer l’enfant et éviter toute situation de blocage. Grande est la tentation aussi de rester plus tard avec les grands ou d’imposer sa loi : certains enfants vont exiger d’un de leurs parents qu’il s’endorme avec eux, d’autres vont investir le lit parental.

- Le bon sens commande une heure de coucher régulier.  Il faut en effet éviter de trop gros écarts entre le mardi, vendredi et samedi soirs et les autres couchers de la semaine. Il peut bien sûr y avoir quelques exceptions en cas de sorties par exemple.  Il devrait en être de même pour les périodes de vacances, même si un peu de souplesse se justifie dans ce cas.

- Mieux vaut déconseiller les activités physiques ou « excitantes » juste avant le coucher (TV, jeux vidéos, wii..), de leur préférer un moment calme, un éclairage discret.

- Quel que soit l'âge de votre enfant, il est indispensable d’évaluer s'il manque de sommeil, (il du mal à se réveiller le matin, il se lève tard le week-end, il récupère par des siestes ou s’endort dans la voiture en rentrant de l’école) ou s’il est petit dormeur. On repère ces derniers très tôt, dès leurs premières années. Réveillés avant tout le monde, endormis plus tard que les autres enfants, ils ne semblent présenter aucun stigmate d’un quelconque manque de sommeil. 

- Soyez également vigilant avec vos "ados" : beaucoup ne dorment que 7 à 8 heures en période scolaire, alors que leurs besoins se situent aux alentours de 9h. Beaucoup se couchent tard, se plaignent d’insomnie et compensent leurs troubles par des réveils tardifs le week-end, qui les désynchronisent encore plus. Les problématiques sont souvent intriquées et il faut savoir observer, analyser et adopter des compromis dans un premier temps sous peine de ne plus pouvoir communiquer ni avancer dans la problématique de l’adolescent. 

 

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